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TENDANCES 2017
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2017/N°1
Deux Zeno en Cerdagne,
dont la bleue pilotée par
Estéban Bourouffiès.
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L'AVIS DE LA RÉDACTION
Test rapide par Estéban Bourroufiès
L’Ozone Zeno connaît un grand succès dans la
compétition tout comme auprès des pilotes
de cross engagés. Nous avons pu comparer la
fameuse Zeno à l’Enzo 2.
Pour constater, que conformément aux rumeurs,
au niveau perfs, la Zeno est très similaire à l’Enzo
2. Pourtant, la Zeno est moins allongée et plus
« soft » en termes de pilotage. Les comparatifs
ont été effectués avec des Zeno neuves et des
Enzo 2 déjà plus âgées.
Bras hauts: Aucune différence, les longs planés
sont identiques
Accéléré: on dirait que la Zeno s’en sort un tout
petit peu mieux, mais cela pourrait être dû à l’âge
des ailes du test.
Par contre, il apparaît évident que lors d’une
transition accélérée, où l’aérologie exige du
pilotage, avec 2 pilotes ayant le même niveau
technique, la Zeno s’en sort mieux!
Nous avons également profité de l’occasion
pour comparer la Zeno avec une Niviuk Peak
4, plus ancienne. Les résultats sont évidents:
si bras hauts la différence est faible, dès qu’on
actionne l’accélérateur, surtout face au vent, la
Peak 4 ne peut plus suivre en termes de plané et
de vitesse maximum.
Quelques remarques en détail sur la Zeno MS
(PTV 85-100 kg) chargée à 96 kg:
BASSE VITESSE:
Comportement très sain en termes de basse
vitesse. On constate en effet que la voile va se
déformer par les bouts d’aile, qui vont se mettre
très en retrait et très cabreurs à l’enfoncement
des freins. C’est suite au maintien prolongé de
cette position que l’aile va enfin décrocher.
COMPORTEMENT ACCÉLÉRÉ:
C’est un gros point fort! La voile se rigidifie une
fois accélérée et ne bronche pas d’un poil. Il est
très facile de l’accélérer jusqu’à environ 70 %.
Jusque-là, la voile n’a aucune tendance à vouloir
fermer. Elle ne demande qu’à glisser. Accélérée à
fond, la voile nous semblait un peu moins solide,
mais malgré tout sans être très sensible aux
fermetures.
RESSENTI EN THERMIQUE:
C’est ici que je lui trouve le seul point négatif:
son ressenti en thermique est moins bien
qu’avec l’Enzo 2. Ce qui peut paraître logique,
étant donné son allongement moins important.
En revanche, le ressenti est au minimum aussi
bon que celui des autres ailes de sa catégorie
EN D.
PILOTAGE THERMIQUE:
Volant régulièrement sous une Enzo 2, j’ai
du mal à avoir un avis neutre sur la Zeno en
thermique. J’ai su m’adapter immédiatement à
sa glisse en thermique. Est-ce que le pilotage est
particulièrement facile, ou alors est-il similaire à
l’Enzo 2 et ainsi « habituel » pour moi? Difficile
à dire. En tout cas, la Zeno a de la vitesse, ce qui
permet d’obtenir de beaux virages homogènes,
même dans les thermiques désorganisés. De
plus, comparé à l’Enzo 2, pas besoin (ou presque)
de se soucier du bout d’aile extérieur.
PILOTAGE AUX ARRIÈRES:
Son pilotage aux arrières une fois accéléré est
l’un des meilleurs de toutes les ailes que j’ai
testées. Son comportement en vol accéléré ne
demande pourtant pas souvent une intervention
de la part du pilote. Mais quand il le faut, le
confort de pilotage et les réactions induites sont
excellents !
TEST RAPIDE
OZONE ZENO VS. ENZO 2
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